- POUR le premier semestre de l’année, le nombre de nuitées réalisées dans les établissements classés a augmenté de 10% tandis que le nombre d’entrées de touristes aux postes frontières a enregistré une hausse de 13% atteignant 4 millions de touristes.
- La hausse des flux touristiques est attribuée aux non résidents (9%) mais surtout aux résidents (12%). Pour la première catégorie, cette hausse est due aux marchés britannique avec une hausse de 34%, espagnol (11%), hollandais (17%) et italien (15%). Les marchés traditionnels s’essoufflent. Le marché français connaît pour sa part, une stagnation avec une croissance de 2% du nombre de nuitées et de 7% du nombre d’arrivées, le marché allemand affichant une croissance de 8%.
- Marrakech est toujours en tête des destinations suivie par Agadir, même si cette dernière a stagné (-1%). Mais de fortes progressions ont été enregistrées aussi à Tanger et Rabat. Ouarzazate affiche pour sa part une baisse des nuitées (-9%). Pourtant ce ne sont pas les arguments qui manquent pour développer la région: soleil, monuments, désert.
- La profession avait prévu 10% de croissance pour toute l’année.
- Le taux d’occupation moyen des chambres s’est amélioré de 2 points, atteignant 43%. Les meilleures performances étant celles de Marrakech, Casablanca, Essaouira et Oudja-Essaïdia.
- Les recettes en devises générées par le tourisme ont enregistré une hausse de 10% sur ce premier semestre. Le secteur a ainsi généré 22,7 milliards de dirhams (2.6 milliards $) contre 20,6 milliards en 2009.
- Le mois de juin se détache du reste de l’année puisqu’il connaît à lui seul une évolution exceptionnelle. Une augmentation du nombre de nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 17% par rapport à juin 2009. Cette évolution des nuitées est le fait à la fois des touristes non résidents (16%) que des résidents (22%).
- Malgré une concurrence des grandes centrales de réservation en ligne qui "soldent" les destinations dans la Méditerranée, le Maroc arrive grosso modo à préserver son niveau de dépense unitaire par touriste qui s'établit à près de 900 dollars/touriste (8.200 dirhams). La présence de grandes enseignes internationales de luxe y est sans doute pour beaucoup, de même que les produits de niche type golf ou rendonnée.
source L'économiste
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